LE JOUR OÙ IL A REJOINT L'ÉQUIPE FDJ

"J'ai signé la veille du Grand Prix de la Somme, pendant une saison 2010 avec Roubaix-Lille Métropole qui est pour moi celle de la relance après deux années compliquées. Initialement, je ne voulais pas rejoindre l'équipe FDJ car mon père Franck y était directeur sportif. J'avais de bons résultats et il m'a appelé pour me dire que l'équipe était intéressée, mais j'ai tout de suite calmé le jeu. Finalement, le mois de juillet passé, ils sont revenus vers moi pour me formuler une offre et j'ai réfléchi en famille. Après réflexion, j'ai accepté pour un contrat d'un an et l'avenir m'a donné raison."

LE MOMENT QUI L'A LE PLUS MARQUÉ

"Le podium sur le Tour de France 2014 ! C'était mon deuxième Tour de France, je faisais chambre avec Thibaut Pinot. C'est une mission particulière qui vous est confiée : passer trois semaines avec un leader qui doit gérer tous les aléas de la course. La pression allait crescendo. On a d'abord visé le top 10, puis on s'est mis à penser au top 5, et le podium est devenu de plus en plus jouable... J'essayais d'aider Thibaut à atténuer cette pression. Je stressais avec lui, je vivais intensément les choses et on les partageait avec intimité. Je parlais d'autres choses que de la course : on déconnait, on discutait football, on échangeait aussi sur ce qui animait l'épreuve mais dans ses à-côtés ludiques. Mais quand on était sur le vélo, plus question de rigoler : il fallait être à la hauteur, se mettre chiffon. L'équipe, initialement, n'était pas dédiée à 100% à Thibaut car il y avait Arnaud Démare. Il a fallu s'adapter. On y est parvenus avec nos moyens et ça reste pour moi une expérience inoubliable."

Le PROCHAIN CAP À FRANCHIR

"Il faut que l'on arrive à reproduire les performances de nos leaders. Arnaud Démare qui gagne Milan-Sanremo, Arthur Vichot champion de France, Thibaut Pinot sur toute la première partie d'année 2016... Tous, à un moment de l'année, ont été au top niveau. Avoir tous les leaders d'une équipe qui réussissent leur saison, c'est très rare, mais c'est ce que l'on doit espérer en 2017. Avoir de la régularité dans les résultats et dans tous les domaines. Avoir aussi davantage de coureurs différents qui gagnent des courses. Le but n'est pas d'avoir 20 mecs qui lèvent les bras, mais quand la victoire est souvent là, un groupe vit toujours mieux."

Share this Story

March 31st, 2018

January 8th, 2018

Steve

Seb

Titi

Alexandre Bertrel

March 31^st, 2018

January 8^th, 2018